L'eclau à la journée, c'est possible!

Vous l’attendiez depuis longtemps, j’en suis sûre. L’offre du coworking se développe, les besoins des indépendants et télétravailleurs aussi, surtout en cette période marquée par l’incertitude.

Vous voulez venir travailler à l’eclau, mais n’avez pas beaucoup de visibilité sur les mois ou même les semaines à venir?

Qu’à cela ne tienne! Il est maintenant possible d’acheter des packs de journées:

  • 5 jours pour 150.-

  • 10 jours pour 250.-

Ces packs sont valables trois mois. Pour réserver une journée de votre pack, il suffira de vous annoncer dans le groupe whatsapp de l’eclau, au plus tard la veille.

Contactez-moi pour venir faire une journée d’essai pour tester les lieux et rencontrer les chats avant de vous lancer!

Vous hésitez entre un pack 10 jours et un abonnement illimité au mois? Pas de problème. Prenez le pack de journées; si au cours du mois vous vous rendez compte que l’abonnement est une meilleure solution pour vous, on transformera votre pack en abonnement, rétroactivement.

Coworking avec certificat à l'eclau

Nous demandons aux membres de l’eclau d’avoir un certificat covid.

Pour le moment, vu le taux de fréquentation (et donc l’espace entre les gens) ainsi que la situation sanitaire, nous ne portons pas de masques, mais cela pourrait changer si le contexte sanitaire se dégradait. Ça reste une discussion ouverte.

Il est possible d’être membre de l’eclau de mois en mois. Un rabais de 20% est offert sur le premier mois, ce qui donne:

  • illimité: 200.-

  • 1 jour/semaine: 120.-

  • place de travail fixe: 320.-

Pour la suite, se référer à la page des offres.

Les horaires d’accès normaux sont 8h-18h. Si vous avez besoin d’accès hors de ces heures de façon ponctuelle, ça peut s’arranger au cas par cas.

L'eclau en mode pandémie!

Une personne qui souhaite rejoindre l’eclau me fait remarquer que la dernière publication sur le site date de 2019. Comme le temps file!

Alors, si vous vous posez la question, l’eclau existe toujours et a continué d’exister et fonctionner tout au long de 2020. On est en “mode pandémie”, ce qui fait qu’il y a une réduction sur les tarifs (je vous expliquerai), et qu’on est en voilure réduite, c’est-à-dire qu’il y a un nombre limité de personnes qui fréquentent l’eclau.

Mais s’il vous faut un espace hors de chez vous et OK du point de vue sanitaire pour travailler, télétravailler ou étudier, que ce soit un jour par semaine ou à plein temps, l’eclau est là pour vous. N’hésitez pas à me contacter pour qu’on en parle!

Nous pouvons aussi héberger une petite structure comme une association ou une TPE, avec des places de travail attitrées.

L'eclau hiberne: tarifs spéciaux

Cet hiver, l’eclau s’est mis en hibernation. La fréquentation a diminué progressivement durant la dernière année, et la fondatrice travaillant presque à plein temps dans un autre canton n’est pas en mesure d’assurer la “promo” nécessaire sur le marché saturé du coworking lausannois d’aujourd’hui.

Concrètement: l’espace est toujours là, mais il est un peu vide. Il reste évidemment possible de prendre un abonnement, en sachant que pour quelqu’un qui veut un endroit sympa et tranquille pour travailler, c’est parfait, mais que si le besoin principal est le réseautage ou le contact, il vaudra mieux s’adresser à un autre espace coworking du coin.

Les tarifs des offres avec engagement mensuel ont été adaptés pour tenir compte de la situation actuelle:

  • 50% de rabais le premier mois

  • 20% de rabais les mois suivants

  • possibilité de discuter d’autres arrangements en fonction de vos besoins.

Si vous avec un projet qui pourrait profiter des locaux de l’eclau, n’hésitez pas à me contacter pour en parler. De même, si vous rêvez de gérer un espace coworking!

Il est également possible de privatiser l’eclau pour un événement.

Yoga, apéro et nouveau site

Sortez vos agendas! On espère vous voir mardi prochain, 5 septembre.

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Si vous êtes du genre matinal, rendez-vous à 7h30 à l'eclau pour le premier cours de yoga doux du matin avec Elisabeth. Quatre séances d'essai pour 60.-, puis abonnement trimestriel ou annuel. Les places sont limitées, alors prenez contact si vous désirez venir.

Plutôt d'humeur after work? Qu'à cela ne tienne, l'eclau vous propose aussi ce qu'il faut: un mythique apéro qui vous donnera l'occasion de rencontrer l'équipe et de voir les lieux réaménagés. Annoncez-vous sur l'événement Facebook de l'apéro que l'on puisse évaluer combien de bouteilles prévoir.

Finalement, vous l'aurez remarqué: l'eclau a un nouveau site.

Un grand, grand merci à Corinne d'exiledesigns qui m'a prêté main-forte tant pour le flyer du yoga, le site, et les photos qui l'illustreront bientôt (ou déjà, suivant quand vous lisez cet article).

On prépare la rentrée à l'eclau

Suivez-vous l’eclau sur Facebook? Si oui, vous savez que quelque chose se trame. Grandes transformations pour la rentrée de septembre, après neuf ans d’activité! Voici le nouveau:

  • nouvel aménagement, avec une distinction claire entre « eclau bureau » et « eclau salon »
  • nouveau site web
  • nouvelles offres avec plus de flexibilité: 1 jour/semaine ou illimité, place fixe ou nomade, abonnements avec engagement mensuel, rabais conséquent pour paiement semestriel
  • casier pour chaque membre
  • café, thé, eau fraîche à volonté
  • bureau réglable pour travailler debout
  • yoga doux du matin chaque mardi entre 7h30 et 8h30

Ce qu’on garde:

  • Erica, pourvoyeuse de ronronthérapie à la demande et présence féline tranquille dans vos journées de travail
  • le cadre vert et calme, propice tant à la détente qu’à la concentration
  • l’utilisation de la salle de réunion comprise dans l’offre
  • l’accès pratique en voiture et le parking aisé
  • les coworkers: des gens aux parcours et expériences riches, tournés vers le contact, l’entraide, et l’équilibre de vie
  • les repas de midi ensemble et nos discussions stimulantes
  • les apéros mythiques, bien sûr!

Parlant d’apéro: l’apéro de la rentrée aura lieu le mardi 5 septembre, dès 17h30. Notez la date et dites-nous que vous venez via l'événement Facebook.

Santé!

apéro le 5 septembre

Si les nouvelles offres vous intéressent et que vous envisagez de rejoindre le plus ancien espace coworking de Suisse Romande, contactez Stephanie pour venir manger avec nous ou faire une journée d’essai gratuite.

Offre "canicule" à l'eclau, profitez!

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Il fait très chaud à Lausanne. A l'eclau, on fait attention de rester bien au frais. Et on offre à ceux  dont le lieu de travail habituel est trop chaud l'opportunité de venir profiter du frais et du calme ici!

A partir d'aujourd'hui et jusqu'à vendredi, profitez de l'offre "canicule" de l'eclau:

  • 20.- la journée
  • gratuit pour les "réfugiés climatiques" déjà membres d'un espace coworking à Lausanne ;-)

Envoyez un message à Stephanie (0786254474) pour qu'on vous accueille! Si vous avez de la chance, vous croiserez celle que l'on surnomme dorénavant "Miss Courant d'Air"...

Voici comment on reste au frais:

  • dès que l'air est plus chaud dehors que dedans (le jour), on ferme toutes les fenêtres complètement pour garder l'air plus frais dedans
  • dès que l'air est plus frais dehors que dedans (la nuit), on ouvre toutes les fenêtres pour le laisser rentrer
  • dès que le soleil menace de briller à l'intérieur, on descend les stores (c'est joli le soleil mais ça chauffe)
  • les "courants d'air" ne changent pas la température de l'air, juste la sensation: ouvrir les fenêtres quand il fait chaud dehors apporte une sensation de fraîcheur momentanée mais  réchauffe au final la pièce. Mieux vaut vraiment tout fermer et utiliser un ventilateur si on a besoin de "courants"
  • comme on n'a pas de clim à l'eclau, j'utilise une "clim du pauvre" avec un linge de cuisine sur un ventilateur: l'évaporation de l'eau est une réaction physique qui utilise la chaleur (c'est pour ça qu'on transpire, d'ailleurs), et donc cette méthode permet de faire baisser la température (un peu...); on peut aussi suspendre du linge mouillé dans la pièce, ou mettre des bassines d'eau (mais attention aux moustiques.

Bien sûr, tout ça marche aussi pour un appartement. Ne partez pas travailler en laissant les fenêtres ouvertes chez vous... et baissez les stores!

Quelles sont vos astuces anti-canicule?

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Salut Erica!

Depuis la mort de Tounsi, l'eclau n'avait plus vraiment de chat, Quintus ne s'y plaisant que peu vu sa cécité et son grand âge. Je ne cherchais pas activement un chat, j'avoue. Cela fait à peine quatre mois que j'ai perdu Tounsi. Mais parfois, il y a des concours de circonstances et des chats qui tombent du ciel.

Je vous présente Erica, que j'avais repérée errant dans un quartier voisin il y a deux ans. Je vous passe la longue histoire, mais après des années dehors à manger à toutes les gamelles, elle va devenir le chat de l'eclau.

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Elle est très sociable, très câline. Elle a l'habitude de sortir, mais il faudra qu'elle reste enfermée au moins trois semaines ou un mois avant de mettre la patte dehors – surtout que son ancien domicile n'est pas si loin d'ici. Pour le moment, elle semble apprécier les croquettes, les caresses, et le coussin bleu du canapé en cuir.

J'en ai profité pour remettre à jour la page "chats" du site.

"J'ai un produit/service pour vous!"

Depuis une année environ, peut-être dix-huit mois, je suis régulièrement contactée par des entrepreneurs, voire des commerciaux, en tant que gestionnaire de l'eclau. Mails, appels téléphoniques, et maintenant carrément des gens qui débarquent sans crier gare directement sur place, et qui me téléphonent depuis l'entrée de l'immeuble. Entrée d'immeuble

Ceux-ci désirent généralement faire connaître leurs services ou produits auprès des membres de l'eclau. Il arrive aussi qu'ils proposent des services (listings, pub, systèmes de réservation) dont le public-cible est les espaces coworking eux-mêmes.

Je suis indépendante. Je comprends le besoin de trouver des clients. Mais ce type de "vente non sollicitée", c'est contre-productif. Et énervant.

En fait, tout revient à une question de respect. Respect de mon temps, de celui des membres de l'espace que je gère. Respect du fait que personne n'aime qu'on lui vende quelque chose.

Respect du contexte, aussi: l'eclau est une communauté de personnes qui ont chacun leur business, et qui fréquentent un lieu pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions. Pas pour qu'on vienne les pitcher.

En toile de fond, "push vs. pull": mettre son prospectus entre le plus de mains possibles en espérant que ça prenne, ou au contraire, faire en sorte d'attirer les gens intéressés à soi.

Quand on me contacte, il est neuf fois sur dix très clair que la personne qui le fait (un homme généralement, en passant) n'a pas "fait ses devoirs": le produit ou service proposé ne correspond ni à un besoin de l'eclau en tant qu'espace coworking, ni au profil des membres de l'eclau.

Le message: "mon temps est plus important que le vôtre".

Que l'on se retrouve parfois à approcher des gens pour leur proposer nos services, soit. Mais il y a la manière de faire. C'est d'ailleurs là qu'on retrouve l'importance du réseau et du relationnel qui est au coeur de mon métier.

Alors, quelles seraient mes recommandations?

  • Faites vos devoirs. Cherchez des infos en ligne, prenez au moins la peine de lire le site web de la personne que vous allez contacter. Renseignez-vous.
  • Cherchez un intermédiaire. Connaissez-vous quelqu'un qui connaît...? Si l'intermédiaire n'est pas prêt à faire une intro, il y a de bonnes chances que votre offre ne soit pas bien reçue. C'est pour ça que "passer par quelqu'un" est efficace: le réseau sert aussi de filtre.
  • Soyez à l'écoute. C'est basique, mais systématiquement balayé quand on cherche à "vendre". Posez des questions. Essayez de comprendre l'autre. Ecoutez ce qu'il dit. Cherchez honnêtement à voir si ce que vous proposez est intéressant pour l'autre.
  • Acceptez le "non". Il n'y a rien de plus énervant que quelqu'un qui essaie à tout prix de vous convaincre que quelque chose qui ne vous intéresse pas est bon pour vous, ou qui essaie de vous extorquer un service ou une faveur. Sachez gracieusement accepter que l'autre n'est pas intéressé.

Plus que de simples instructions opératoires, ces recommandations font appel à un état intérieur: avoir fondamentalement à coeur l'intérêt de l'autre, et non juste le sien. Se soucier de la relation, et non juste d'enfoncer des portes.

Big Apéro pour fêter les huit ans de l'eclau le 03.11.2016

Il y a huit ans, j'étais en plein rush pour trouver les premiers membres de l'eclau qui allaient me permettre de signer le bail. Le 3 novembre 2008, je reçois les clés et l'eclau ouvre officiellement ses portes. On commence par faire un gros trou dans le mur pour fêter ça, et un peu plus d'un mois plus tard, un apéro qui sera le premier d'une longue série. Voici donc les infos pratiques pour l'apéro des 8 ans de l'eclau.

  • jeudi 3 novembre dès 18h (on commencera gentiment à terminer vers 21h)
  • apéro dînatoire, vous n'en sortirez pas le ventre vide!
  • si vous voulez amener quelque chose pour contribuer à l'apéro (boire ou manger) c'est volontiers, mais pas obligatoire
  • inscrivez-vous sur Facebook (ou dans les commentaires/e-mail/SMS si vous n'avez pas Facebook)
  • les amis de nos amis sont nos amis: invitez-les, c'est sympa de rencontrer des nouvelles personnes aussi

Apéro à l'eclau

On se réjouit de vous voir le 3 novembre!

Mieux définir vos objectifs: workshop jeudi prochain

Jeudi prochain (le 16 juin, donc, à 18h) a lieu à l'eclau un workshop intitulé "mieux définir ses objectifs: la clé de la réussite". J'en ai entendu beaucoup de bien et je me réjouis d'y participer.

Jean-Christophe vient spécialement d'Annemasse pour donner ce workshop. Aidez-moi à le faire connaître en diffusant l'info autour de vous:

Et je vous encourage bien entendu à participer au workshop!

Comme tous les workshops du coworking, il est ouvert à tous (y compris, donc, les personnes extérieures au coworking). 60 CHF pour ce workshop de 2h, et tarif spécial de 40 CHF pour les membres d'espaces coworking de la région.

(Si vous êtes sur Genève, le workshop a lieu là-bas demain!)

Je me réjouis de vous voir à ce workshop si vous y venez, et dans le cas contraire, merci d'avance de m'aider à diffuser l'information autour de vous :-) -- j'apprécie beaucoup.

Les Workshops du Coworking Romand démarrent

Je l'ai mentionné à la sauvette dans mon dernier article: ça fait quelques mois que je planche à mettre en place des workshops itinérants dans les espaces coworking suisse-romands, avec le soutien des autres gestionnaires d'espaces coworking de la région. Newsletter

Le premier workshop est annoncé, et c'est moi qui vais essuyer les plâtres de ma propre organisation (c'est bien comme ça) ;-), avec un workshop sur les newsletters: "faire des mailings respectueux et efficaces". Voici le menu:

  • pourquoi mettre 50 personnes en copie (cachée ou non) dans un mail… ça va pas😉
  • comprendre le double opt-in (et la loi suisse)
  • qu’est-ce que je fais avec ma collection d’adresses, du coup?
  • aweber, mailchimp, tinyletter, revue… que choisir?
  • créer un compte et se lancer

Si vous envoyez vos newsletters en mettant tous les destinataires en copie dans un e-mail, ce workshop est donc pour vous! Il s'adresse à des personnes relativement débutantes en matière de technologie newsletter (si vous barbotez joyeusement dans MailChimp au quotidien, on ne vous chasse pas, mais vous risquez de vous ennuyer un peu).

Le workshop dure deux heures environ (on fera un peu de pratique donc prenez votre ordi) et coûte 40 CHF pour les membres de l'eclau (et des autres espaces coworking), 60 CHF pour les personnes externes au coworking.

Il aura lieu à Lausanne à l'espace coworking Work'n'Share à Ouchy, le 25 avril à 9h. L'inscription est obligatoire et les places sont limitées, ne tardez pas!

Ce workshop aura également lieu à Martigny (Espace Simplon 8 le 21 avril à 18h) et à Genève (Soft Space le 22 avril à 16h). Faites donc passer l'info à vos connaissances et contacts dans ces régions!

De l'architecture et de ce qu'on fait dans nos espaces

Depuis des années, je présente l'eclau comme un espace où l'on travaille bien. Dès le départ, ça a toujours été plus un lieu pour les indépendants établis qui ont du travail à abattre que pour les entrepreneurs qui ont besoin de réseau et de ressources. Certes, ce n'est pas une ligne rigide (on a des startups, et on réseaute quand même, hein), mais cela donne quand même une certaine "couleur" à l'espace. water cooler eclau

Et l'autre jour, je tombe sur un article de James Clear qui parle de l'influence qu'a l'environnement sur nos pensées et actes -- et en particulier l'architecture.

En bref:

  • pièces grandes, hauts plafonds, lumière naturelle, air extérieur: encourage la pensée créative
  • pièces plus petites, plafonds bas: focus et concentration, productivité

Tiens, tiens!

PS qui n'a rien à voir: l'eclau s'associe avec d'autres espaces romands pour lancer les workshops du coworking. On a besoin de votre avis pour le choix du premier sujet!

 

Comment se lancer?

Discussion il y a quelques temps avec une visiteuse à l'eclau. Elle a envie de se mettre à son compte, est encore employée, prépare gentiment le terrain. Notre sympathique discussion m'a donné envie de mettre par écrit quelque conseils. Tout d'abord, suivant le domaine dans lequel on se lance, et suivant la maturité de son projet d'indépendance professionnelle, il peut valoir la peine de réfléchir un peu à son positionnement. Qu'est-ce qu'on va offrir exactement? En quoi va-t-on se différencier de tous les autres qui offrent des services similaires ou voisins?

Pour s'aider à ça, si on patauge un peu, ça vaut la peine de se plonger un peu dans Business Model You (basé sur le célèbre Business Model Generation). Une méthode qui vous prend par la main pour réfléchir à vos services, votre clientèle, comment vous allez communiquer, et comment transformer tout ça en revenu.

La deuxième question qui se pose toujours c'est "mais comment trouver des clients?" Là, les conseils que j'ai à donner suivent comment j'ai fait les choses: faire en sorte que les gens puissent me trouver. Réseauter, bien sûr, mais surtout, se rendre visible en ligne: écrire un blog.

Dans ce blog, on va parler de notre domaine d'expertise, avec une approche "j'explique à mes amis ou connaissances autour d'un bon repas". Détendu, pas "bullshit" ni "marketing". Just raconter simplement. Pas besoin de faire un article par jour -- si on démarre déjà avec un par semaine, au bout de six mois on aura un corpus d'une trentaine d'articles qui

  1. permettront à un éventuel futur client de découvrir votre existence (merci Google, merci les partages sur Facebook);
  2. permettront à un client intéressé de constater l'existence de votre expertise (ça remplace un peu la recommandation de bouche à oreille).

Ce qui est important, avec le blog, c'est de ne pas essayer de "vendre" ou "se promouvoir". Il faut rester branché partage, être utile, parler de ce qui nous intéresse. Ecrivez des choses qui sont déjà à peu de choses près dans votre tête -- n'allez pas faire des grandes recherches pour faire un article. C'est ce que vous savez qu'il s'agit de documenter, pas ce que vous êtes capable de trouver à coups de Google ou Wikipedia.

Posez-vous la question: "qu'est-ce qui serait utile aux gens qui pourraient un jour devenir mes clients?" Votre blog, c'est l'endroit où vous donnez gratuitement, et pas forcément (probablement pas, en fait) les choses que vous vendez. Si vous dépannez quelqu'un grâce à vos écrits, et qu'un jour il a besoin de services que vous offrez, il est bien possible qu'il vienne frapper à votre porte...

Ça vous inspire? Créez un compte chez wordpress.com et en quelques minutes, c'est parti!

Rentabiliser l'espace... ou pas

Depuis quelques mois, les gérants d'espaces coworking de Suisse Romande font connaissance et se rencontrent régulièrement. Ça nous permet de mieux nous connaître, de discuter avec des pairs de nos problématiques de gestion (quand on en a!), de conseiller ceux qui démarrent, etc. En Suisse Allemande, ça bouge aussi (malheureusement, et pas faute de vouloir faire autrement, un peu de l'autre côté de la barrière des roesti, mais on y travaille), avec la création de Coworking Switzerland.

Je me rends compte avec ces discussions que les préoccupations des gestionnaires d'espace qui font ça "à côté" (comme moi) ou bien "comme job", diffèrent parfois. Par exemple, un point qui est souvent à l'ordre du jour pour beaucoup de gestionnaires (pas juste romands, c'est quelque chose dont on parlait déjà beaucoup à Coworking Europe à Paris), c'est la rentabilisation de l'espace.

Des initiatives comme PopUpOffice ou Copass fleurissent. Ce sont de bonnes initiatives, mais quand je les regarde froidement en me demandant en quoi elles serviraient l'espace que je gère, je ne vois pas. L'eclau est un petit espace, qui ne cherche pas à être profitable, juste à rentrer dans ses frais, et où on ne veut surtout pas "remplir les sièges vides" avec des personnes qui ne sont pas membres (réguliers ou occasionnels).

Ça ne veut pas dire qu'on est fermés aux visiteurs. On a régulièrement des gens de passage qui viennent quelques jours, ou pas plus tard que l'autre semaine, une personne qui est venue travailler à l'eclau 3 jours en attendant que le wifi soit installé chez elle. L'eclau a d'ailleurs dès le début été inscrit au Coworking Visa, accord léger qui vise à faciliter la mobilité des coworkers entre les espaces.

Le coworking prend des formes extrêmement variées. Et je pense que dans une typologie des espaces ou des gestionnaires, la question "est-ce ton job principal ou une activité accessoire" est déterminante.

Fluctuations

Je me souviens de la première fois que j'ai vraiment porté mon attention sur cette idée: ma soeur, qui gère depuis de nombreuses années un centre de loisirs pour enfants et adolescents, m'expliquait que la fluctuation de fréquentation du lieu était un phénomène connu des sciences sociales. Il y a des "générations" de jeunes qui occupent l'espace, des équipes soudées, actives et impliquées, qui en quelque sorte ne "laissent pas la place" à la relève. Pas exprès, bien sûr. Mais souvent il faut attendre que les "anciens" s'en aillent pour que le centre se remplisse à nouveau. A l'occasion d'un de mes séminaires de philosophie à l'uni, j'ai compris aussi que la vie était un permanent déséquilibre. Les reactions chimiques mêmes qui font vivre un organisme sont des réactions oscillantes, qui n'atteignent en fait jamais (ou très lentement) leur point d'équilibre.

Ça se voit à l'échelle macro de la vie, de nos vies: il y a des périodes ou tout s'accumule, puis où tout est calme. En tant qu'indépendant, on connaît bien le cycle famine/abondance.

Et à l'eclau, je le vois aussi. En ce moment, l'espace coworking lausannois accueille toute une équipe de coworkers qui fréquentent très régulièrement les lieux. Le taux d'occupation est élevé. C'est très sympa! Cet été, c'était le désert. Ça fluctue.

Je me souviens aussi, il y a quelques années, d'un eclau essentiellement féminin. Maintenant, il y a nettement plus d'hommes que de femmes. Fluctuation également!

Je crois qu'on finit par être en paix avec sa vie et ses projets si on accepte que leur équilibre sera toujours instable. La vie, c'est le mouvement.

Liste de choses faites, ou à faire?

La "to-do list", ou liste de choses à faire, est problématique. Elle est source de culpabilité, parce qu'elle contient souvent un mélange de tâches atomiques faisables immédiatement (les "next actions" de la méthode Getting Things Done) et d'objectifs voire de projets plus ou moins nébuleux. On y trouve des choses comme "compta" (alors que c'est deux jours de travail) ou "migration serveur" (alors que je n'ai pas la moindre idée par où commencer). Mieux: "classer tickets par mois" ou "trouver codes d'accès nouveau serveur".

Bref.

Un autre problème des listes de choses à faire c'est qu'elles sont incomplètes. A moins d'avoir un système extrêmement rigoureux, une bonne partie des choses que l'on fait dans sa journée n'est pas sur la liste des tâches. On voit du coup l'intérêt de tenir un "journal" des choses faites, qui nous permet d'avoir un regard plus réaliste sur notre productivité et ce qu'on accomplit.

Et de culpabiliser moins!

Faut-il suivre ses passions pour s'épanouir professionnellement?

Contrairement au dogme bien répandu, suivre ses passions n'est pas un gage de succès et d'épanouissement professionnel. Oh, j'ai sûrement dû donner ce mauvais conseil une fois ou l'autre, et je m'en repens. Mais j'ai toujours aussi insisté sur le fait qu'il doit y avoir un marché pour ce qu'on fait. Dans cette vidéo de 30 minutes, Cal Newport explique d'où vient cette idée reçue que suivre ses passions pour définir sa carrière est une bonne idée -- point culminant, le fameux speech de 2005 à Stanford de Steve Jobs. Prenant pour exemple Steve Jobs, justement, qui n'a pas fait pour sa carrière ce qu'il recommande dans ce speech (sinon il aurait sans doute fini instructeur dans un centre de méditation!), Cal propose une autre voie: devenir suffisamment bon à quelque chose qui a de la valeur pour autrui qu'on peut utiliser ces compétences comme levier pour se construire une vie qui tienne compte de ce qui est important pour nous.

Alors certes, il faut avoir de l'intérêt pour cette chose (assez pour persévérer dans sa maîtrise), mais ça n'a pas besoin d'être une passion. Et il peut y avoir plus d'une option viable pour chacun. En fin de compte, ce n'est pas tant la tâche exacte que l'on fera pour gagner sa croûte qui importe, mais ce qu'elle nous permet d'injecter dans notre vie. Et ce qui n'empêche pas, bien au contraire, d'aimer ce qu'on fait.

Cal l'explique bien mieux que moi, regardez cette vidéo (pendant le petit-déjeûner demain si maintenant n'est pas un bon moment.)

http://vimeo.com/48041227

Pour en savoir plus sur la recherche de Cal, lisez son livre "So Good They Can't Ignore You".

 

 

L'eclau en trois minutes (vidéo)

Hier soir a eu lieu un First Rezonance intitulé Génération CO: coworking, cocréation and co. Les espaces coworking de la région étaient invitées à se présenter -- j'ai donc fait le déplacement sur Genève pour aller parler de l'eclau quelques minutes. http://youtu.be/-r4o9zC3idg

Un grand grand merci à Bruno Chanel qui a eu la gentillesse de tenir la caméra pour filmer mon intervention.

Reprise des lunches mensuels des coworkers

Après une petite pause hivernale, les pique-niques canadiens mensuels des coworkers de l'eclau reprennent lundi qui vient (3 mars). Ces repas informels et sympathiques sont surtout fréquentés par les coworkers (présents et passés) mais ils sont ouverts à tous. On partage nourriture et idées, des fois quelqu'un amène un sujet de discussion ou un problème épineux, des fois on parle juste de choses et d'autres.

Pour venir, me contacter ou bien s'inscrire sur facebook.