réseauter

Réseauter n'est pas vendre

Montréal, il y a une dizaine de jours. J'ai le privilège d'aller manger un morceau (chez Magnan!) avec Lise Cardinal, que je connais un petit peu après s'être croisées quelques fois à l'occasion d'une table ronde (ou autre) du côté de chez Rezonance. Bref, si vous ne la connaissez pas, sachez que Lise est incontournable si on s'intéresse un tant soit peu au réseautage. On a parlé de choses et d'autres, mais aussi bien sûr de nos activités et intérêts respectifs, et Lise a dit à un moment donné quelque chose qui s'est immédiatement imprimé de façon indélébile dans mon cerveau: "pour la plupart des gens, réseauter c'est faire de la vente" (je paraphrase de mémoire, hein, l'impression dans mon cerveau s'est probablement munie d'une couche d'interprétation.

Et vlan! La voilà, la clé pour exprimer ce qui me dérange (à me hérisser le poil) chez certains "réseauteurs"! Réseauter, c'est approcher l'autre dans le but de véritablement créer une relation. "Se faire un ami." Se demander ce qu'on peut faire pour cette personne, et non pas comment cette personne nous permettra d'atteindre nos objectifs. Donner, et non pas prendre.

On mise sur la relation, avec la confiance que sur le long terme, c'est sur le terrain de toutes nos relations que pourront fleurir des relations d'affaires, du business.

Alors voilà: quand vous cherchez à "faire des contacts", visez de faire connaissance, d'être tourné plus vers l'autre que sur vous-même. Si vous débarquez cartes de visite à la main en vous demandant à qui vous allez bien pouvoir vendre une assurance ou un mandat, c'est perdu d'avance, et votre présence à l'apéro ou à la soirée sera perçue comme un gros cheveu vendeur-marketeur sur la soupe.